Avant de peindre que ce soit sur un support bois ou métal, il est indispensable de préparer son support. Dans un premier temps, le décapage permettra de remettre le matériau à nu en enlevant les résidus et autres imperfections. Idéalement, même si ce n’est pas toujours nécessaire, décaper à blanc c’est à dire jusqu’à revenir à l’aspect originel de la matière est idéal pour repartir du bon pied. Une fois le décapage achevé, il sera temps d’attaquer la seconde phase, la préparation du support avant peinture, que vous pouvez consulter dans notre article: Peinture: le choix des apprêts

Bois

Surface : Bois neufs ou mis à nu

Traitement : Rebouchez fentes et légers enfoncements. Utilisez un bouche-pore pour les bois d’intérieur ; un produit étanche ou à base d’époxyde pour les bois d’extérieur. Masquez à l’aide d’un mastic spécial les noeuds apparents d’où la résine est susceptible de suinter. Poncez au papier de verre fin dans le sens des fibres. Le ponçage peut se faire à la main, à la ponceuse électrique vibrante ou à bande, plutôt que rotative, délicate à manœuvrer sans creuser le bois. Veillez à avoir la main légère avec la ponceuse électrique, car elle enlève vite du bois.

Surface : Vieux bois à nu

Traitement : Si des signes de moisissure sont repérés au canif (la lame s’enfonce facilement dans les parties atteintes, grattez jusqu’à trouver le bois sain, puis rebouchez fentes et trous à la pâte à bois. Égalisez au ponçage. Protégez immédiatement le bois, surtout à l’extérieur. Dès cette préparation terminée, appliquez une couche d’impression pour bois.

Surface : Bois ciré

Traitement : Préparez la surface en ponçant énergiquement (ponceuse électrique), puis enduisez le bois avec un produit bouche-pores, étalé au pinceau ou au couteau, afin d’obturer toutes les petites cavités des fibres. Il existe de nombreux produits bouche-pores à base de gomme de laque, de ponce, etc. Choisissez celui qui convient le mieux à la teinte du bois à traiter.

Surface : Bois peints

Traitement : Si la peinture est saine, ne la décapez pas, à moins que la superposition des couches crée une telle épaisseur qu’elle constitue une gêne (pour la fermeture d’une fenêtre, par exemple). Lessivez le bois. Si l’ancienne peinture est brillante, donnez-lui une certaine rugosité par un ponçage léger qui permettra l’accrochage de la nouvelle peinture. Une peinture saine dans l’ensemble peut présenter quelques parties endommagées qu’il faut traiter. Éliminez au papier de verre la peinture qui s’écaille et comblez ces manques avec de l’enduit pour retrouver une surface lisse. Laissez sécher, poncez les parties rebouchées pour égaliser avant de passer la nouvelle peinture.

Surface : Bois vernis ou teint

Traitement : Une surface vernie ne donne pas une bonne adhérence à la peinture, même si elle s été bien poncée. De même, si le bois a été teint en profondeur, vous risquez quelques déboires au moment de le peindre. Pour avoir un bon résultat, il faudra raboter le bois ou le poncer profondément avec une ponceuse électrique. Le mieux est d’employer un décapant chimique pour vernis pour mettre le bois à nu.

Surface : Bois traités par imprégnation (insecticides et fongicides)

Traitement : En principe, on ne peint pas les bois traités. Il suffit de passer une nouvelle couche de produit pour redonner un aspect décoratif.

Métaux

Surface : Fers et aciers

Traitement : Dégraissez au chiffon non pelucheux imbibé de white-spirit. Dérouillez à la toile émeri et essuyez bien. Appliquez une impression pour métaux et une peinture antirouille avant de passer à la finition.

Surface : Vieux fers et aciers rouillés

Traitement : Dérouillez complètement à la brosse métallique et à la toile émeri ou avec un procédé mécanique. Pour ces travaux, portez gants et lunettes de protection. Utilisez ensuite un stop-rouille, produit inhibiteur qui va transformer la rouille en une couche de fond. Enfin, appliquez une peinture antirouille, puis une peinture décorative.

Surface : Fers et aciers galvanisés

Traitement : La galvanisation donne aux fers et aciers un brillant argenté. Nettoyez et dégraissez au chiffon non pelucheux imbibé de white-spirit. Utilisez une impression au chromate de zinc pour les parties exposées aux intempéries. Sur du neuf, utilisez une solution caustique, puis du chromate de zinc. Il existe des peintures spéciales pour le zinc et l’acier galvanisé.

Surface : Peinture écaillée sur fers et aciers galvanisés

Traitement : Décapez le métal pour le mettre à nu avec un décapant chimique ou un décapant mécanique, puis traitez la surface comme un support neuf.

Surface : Alliage d’aluminium et aluminium anodisé (cadres de portes et fenêtres)

Traitement : Ces matériaux présentent des surfaces brillantes et n’ont nullement besoin d’être peints. Néanmoins, si vous estimez devoir harmoniser leur couleur à la décoration décidée, il faut les nettoyer au white-spirit. Utilisez un primaire d’adhérence (peinture d’accrochage) avant de les laquer.

Surface : Cuivre (tuyauteries)

Traitement : Dégraissez au white-spirit, essuyez et laquez. Impression et sous-couche ne sont pas nécessaires.

Surface : Acier chromé

Traitement : Comme l’acier inoxydable, il ne se peint pas.

Surface : Fers et aciers dont la peinture s’écaille sous l’effet de la rouille

Traitement : Décapez et dérouillez les endroits où la peinture s’écaille en débordant largement sur la peinture saine. Portez des lunettes de protection et utilisez grattoir, brosse métallique, toile émeri et lime pour chasser jusqu’au moindre point de rouille. Sinon, celle-ci s’étendra de nouveau sous la nouvelle peinture. Le métal doit rester brillant là où il n’est pas protégé par la peinture saine. Passez une couche de peinture antirouille, puis une sous couche. Poncez au papier abrasif fin pour rattraper l’épaisseur de l’ancienne peinture. Voir également « Vieux fers et aciers rouillés » dans le tableau.

NE PAS CONFONDRE STOP-ROUILLE ET ANTIROUILLE

Un stop-rouille est un produit liquide à base d’acide tannique. Appliqué sur la rouille, il la transforme en une couche noirâtre apte à recevoir une peinture. Un stop-rouille n’est pas un antirouille. Il ralentit momentanément la prolifération de l’oxydation, mais doit être recouvert par une peinture. Si vous ne prenez pas cette précaution, la couleur rouge du métal rouillé réapparaît deux ou trois jours après, et la pièce n’est plus protégée. En revanche, il est intéressant d’utiliser un stop-rouille, car son application ne nécessite pas de décapage préalable du métal, mais seulement un coup de brosse, pour faire tomber les parties les plus atteintes.

Mise en oeuvre recommandée :

– brossage du métal,

– application du stop-rouille,

– application d’une peinture antirouille,

– application d’une peinture décorative.

C’est perdre son temps et son argent que de peindre sur un support instable. Le résultat ne sera ni plaisant ni durable. Une vieille peinture peut s’enlever par une action mécanique (à sec), chimique (décapant), thermique (brûlage), ou les trois combinées.

Repeindre un bois ne nécessite pas obligatoirement l’élimination de la peinture jusqu’au moindre point, comme pour le vernis.

En règle générale, pas de ponçage pour décaper une peinture. Celle-ci encrasse vite le papier de verre et poncer revient cher; à la ponceuse électrique le coût est prohibitif. Quelle que soit la méthode employée, portez toujours lunettes et gants de protection.

Décapage à sec

II se fait au grattoir Skartsen, au grattoir triangulaire ou au combiné, qui permet le décapage de surfaces planes et modelées, telles les rampes d’escalier et les moulures. Veillez au bon affûtage de la lame : tirez à vous l’outil en frôlant presque de la main la surface à décaper pour ne pas entamer le bois.

Décapage thermique

Il s’effectue par brûlage de la peinture soit à la lampe à souder munie de la buse plate adéquate, soit au décapeur thermique. La peinture ramollie par la chaleur s’enlève au couteau de peintre ou au grattoir. Mais il faut prévenir les risques d’incendie. En intérieur, pas de matière inflammable dans la pièce (dissolvants, papier, etc.). Gardez à portée de main une plaque de métal pour y déposer les pelures de peinture détachées, ainsi qu’un seau de fer pour y jeter celles qui se sont enflammées ou se consument. En extérieur, sur les pièces de bois des façades, attention aux bois pourris susceptibles de brûler lentement ou de flamber au surchauffement. Opérez à distance des cheneaux, descentes d’eau et accessoires en P.V.C. que la chaleur endommage. Le brûlage demande une grande attention. Il faut brûler la peinture, non le bois dessous. N’immobilisez pas flamme ou jet d’air chaud sur un point sous peine de carboniser le bois en surface. Évitez le brûlage des bois du châssis vitré d’une fenêtre : la surchauffe peut briser les carreaux. Certains décapeurs thermiques sont munis d’un protecteur pour les vitres. Il faut quand même les manipuler avec précaution.

I Portez des gants de coton ou de cuir. Ramollissez la peinture par un déplacement continu du pistolet pour ne pas brûler le bois. Le ramollissement d’une épaisseur de peinture normale intervient en quelques secondes.

2 Sur une surface plane et horizontale, décapez au couteau de peintre large en poussant, le pistolet toujours orienté vers la partie que vous avez l’intention de retirer.

Poussez vers le haut sur une pièce verticale. Dans ce cas, tenez le couteau de biais pour ne pas recevoir sur la main gantée de la peinture brûlante. La peinture tombe ou reste sur le couteau.

3 Sur moulures, utilisez le grattoir
combiné. Tirez à vous (pièce horizontale) ou vers le bas (pièce verticale). Tenez l’outil de biais si possible.

4 Pas de brûlage à la lampe à souder si l’on veut conserver au bois sa couleur naturelle sous un vernis incolore. Le risque de le carboniser en surface est trop grand.

Poncez dans le sens du fil, au papier de verre fin, un bois légèrement brûlé accidentellement jusqu’à disparition des fibres touchées. N’oubliez pas de passer une couche d’impression avant la mise en peinture.

Décapants chimiques

Le décapage de grandes surfaces se fera probablement pour un débutant par l’utilisation de décapants chimiques, en particulier s’il veut vernir le bois. Ces décapants sont liquides ou pâteux (mélanges de poudre et d’eau). Ils valent particulièrement pour le traitement des châssis vitrés dont la chaleur casserait les carreaux. Ils ont deux inconvénients ils peuvent se révéler coûteux, car souvent plus d’une application est nécessaire ; le travail est plus lent qu’avec les autres méthodes, car il faut laisser aux produits chimiques le temps d’agir. Portez lunettes de protection bien enveloppantes et gants de caoutchouc. Si le produit entre accidentellement en contact avec la peau, rincez immédiatement à grande eau froide. Neutralisez toujours le décapant, selon le mode d’emploi, avant de mettre en peinture.

Décapant liquide

I Étalez avec un vieux pinceau le produit, souvent incolore, sur la peinture. Celle-ci se ride et casse après un certain temps. Suivez attentivement le mode d’emploi et laissez agir le décapant le temps nécessaire (en règle générale 10 à 15 minutes). Quand la peinture cloque, grattez. Grattée trop tôt, la peinture ne viendra pas. Une seconde application sera nécessaire. Ôté trop tard, le produit séchera et durcira. Une épaisse couche de peinture demandera certainement plus d’une application de décapant.

2 Le grattage se fait au grattoir combiné, au grattoir triangulaire, ou encore avec un large couteau de peintre. Tirez à vous les grattoirs.

3 Vous pouvez gratter au couteau en le poussant. Après, nettoyez la surface (white-spirit) et poncez-la.

Pâte décapante

I Protégez la surface à décaper avec des journaux disposés autour. Appliquez le décapant en une couche épaisse qui se fixera lentement sur la peinture tandis que les produits corrosifs au contact de la peinture agiront.

2 Suivez le mode d’emploi. Les indications sont précises.

3 Après le temps recommandé – que vous pouvez même prolonger -‘ grattez la pâte, qui entraînera la vieille peinture avec elle.

Pour aller plus loin, consulter notre article pour enlever de la peinture sur les vitres

Comme pour tout outillage, la qualité est payante. Achetez le meilleur possible et prenez-en soin. Il durera longtemps.

Brosses

En termes de métier, un pinceau est une brosse. De bonne qualité, elle s’améliore à l’usage. Elle s’arrondit, perd peu de poils, ceux qui se détachent s’éliminent. On « fait » une brosse neuve sur les impressions et les premières couches, et on réserve les brosses bien affinées pour les couches de finition.

A largeur égale, une brosse à bas prix compte en général moins de soies qui, souvent mal serties dans la virole, tendent à tomber. Employez-les pour l’application d’agents de préservation sur les bois bruts, pour le dégraissage des supports métalliques, le dépoussiérage et autres travaux grossiers. Évitez de peindre à la brosse à fibres synthétiques. La brosse de qualité est en soies de porc, avec virole inoxydable.

Pour les peintures courantes, les professionnels utilisent les brosses rondes ou pouces dans une gamme de 11 à 36 cm de diamètre. Les plus petites, dites brosses à rechampir, ont l’extrémité plus bombée et servent à peindre angles, moulures et bois de fenêtres. Les plus grosses, plus grossières, employées pour laver, humecter, peindre des surfaces rugueuses, s’appellent brosses à badigeon. Les brosses plates ou queues-de-morue, de 15 à 80 mm, sont des brosses à vernir ou, moins épaisses, à laquer.

De 100 mm et plus, les spalters servent à lisser une peinture, ou encore à vernir. Enfin, les travaux minutieux – filets, petits motifs – se font aux brosses à tableau (ou pinceaux fins) plates, rondes ou pointues, en poils de- martre.

Les brosses à radiateur, à manche long, ont une virole coudée pour les larges, un manche coudé pour les étroites.

Rouleaux

Ce sont les outils les plus simples à l’emploi et les plus rapides pour couvrir de grandes surfaces. Les manchons se séparent en générai de la monture, d’où facilité de nettoyage et interchangeabilité. Us se divisent en quatre grandes familles. MANCHON, MOUSSE – En mousse de polyuréthanne, polyvalent, il donne une bonne finition lisse ou à grain très fin. On trouve dans cette catégorie les rouleaux à rechampir, étroits, pour petites surfaces ; les rouleaux d’angle, et les rouleaux de dessinateur pour les travaux délicats.

Le rouleau à peindre les radiateurs (mousse ou peluche) à long manche permet aussi la pose de papier peint derrière les radiateurs.

MANCHON DE LAINE – Dans un mélange de laine de mouton et de nylon. Également polyvalent, en peluche de 10 mm, pour tous usages courants, retient mieux la peinture que les autres types de manchon. À longue peluche (16 mm) en laine et nylon, pour façades, crépis rustiques, donne un gros grain avec les peintures émulsion.

MANCHON MOHAIR – À poils très serrés, idéal pour peintures satinées, brillantes, ainsi que pour vernis et laques (on l’appelle aussi rouleau laqueur). Exige un nettoyage parfait après usage.

MANCHON CAOUTCHOUC – Porte des reliefs vigoureux et variés pour crépis décoratifs.

Tampons

C’est un mohair monté sur une semelle de mousse et une plaque rigide à poignée, large de 25 à 180 mm. Les tampons peuvent donner une belle surface vernie ou laquée. Mais on a avantage à les utiliser avec des peintures émulsion, les dissolvants volatiles pouvant attaquer l’adhésif entre mohair et mousse.

Bombe aérosol

Laque ou vernis, contenus dans un récipient sous pression, pulvérisés sur le support. Surtout utilisée sur surface réduite ou difficile à peindre (meuble de rotin, fer forgé).

Pistolet à peinture

Étant d’un usage limité dans un foyer, mieux vaut en louer un plutôt que l’acheter. Pour certains travaux courants, comme les raccords, la peinture de petites surfaces, les pulvérisations, un petit ensemble compresseur-pistolet adaptable sur perceuse électrique peut être utile, surtout s’il comporte des accessoires de gonflage, une soufflette. Si vous voulez vous offrir cet outil, choisissez un pistolet électrique d’amateur, léger, maniable, où la peinture est pulvérisée par une pompe à vibreur et non par un compresseur.

Accessoires

Camion. Transvasez toujours juste la quantité de peinture nécessaire dans un seau appelé camion à peinture. Cela permet de la filtrer et d’éviter de salir ou de renverser toute une boîte de peinture.

Grille d’essorage. Pour essorer le rouleau plein de peinture. Agitateur. Sauf les gels, toute peinture doit être bien remuée avant l’emploi.

Filtre. Il faut filtrer la peinture pour éliminer peaux et impuretés. C’est impératif pour la peinture au pistolet afin d’éviter le bouchage du gicleur.

Masques. Pour protéger des bavures une partie à ne pas peindre, utilisez un masque en plastique ou en métal, bien qu’un carton rigide puisse en tenir lieu. À moins que vous ne préfériez les rouleaux de bande de papier crêpé adhésif que l’on colle sur les parties à protéger.

Viscosimètre. Pour mesurer la fluidité de la peinture au pistolet.

Avant toute peinture, la plupart des supports intérieurs ou extérieurs doivent recevoir un apprêt (impression, enduit ou autre). Ainsi, sans une couche d’impression, un plâtre neuf absorbera une bonne partie de la peinture d’application.

Une peinture de finition ne peut être sans défaut sans un support stable, étanche. Choisissez donc bien un apprêt lui convenant, en particulier s’il est exposé aux intempéries. Un bois doit être protégé complètement sans que la moindre fibre puisse être touchée par la pluie.

Une impression ne résiste guère aux intempéries et il faut peindre au plus tôt une boiserie extérieure qui en a reçu une. Aujourd’hui, les menuiseries de bâtiment (portes, fenêtres…) se livrent généralement traitées aux fongicides et insecticides et, souvent, déjà imprégnées. Vérifiez que l’impression n’a pas sauté en quelque endroit (éraflure ou autre). Faites si nécessaire les retouches. Passez une seconde couche sur les parties que les scellements noieront dans la maçonnerie.

Les différents apprêts disponible

Impression

Emploi : sur plâtres, bois, métaux.

Description : bouche les pores des surfaces absorbantes. Donne une prise à la peinture.

Conseil : utilisez une impression spécifique ou polyvalente.

Enduit aluminium

Emploi : sur maçonneries tachées, enduits bitumineux, parties traitées aux agents de préservation.

Description : la présence de particules d’aluminium protège la peinture des altérations.

Conseil : appliquez une seconde couche si la tache réapparaît sous la première.

Peinture de galvanisation à froid

Emploi : sur métaux galvanisés, endommagés, fers et aciers,

Description : riche en zinc, prévient la rouille et-donne prise à la peinture,

Conseil : mélangez bien avant usage. Laissez sécher complètement avant de peindre.

Avant-peinture pour métaux non ferreux

Emploi : sur aluminium et zinc.

Description : protège les métaux contre l’oxydation.

Conseil : de couleur blanche, s’applique comme une impression

Antirouille

Emploi : sur fers et aciers neufs ou mis à nu.

Description : empêche la formation de rouille sous la peinture.

Conseil : dégraissez les métaux neufs ; décapez les points de rouille de ceux mis à nu.

Durcisseur

Emploi : enduit pour toute maçonnerie et platerie qui s’effrite, s’écaille ou se farine,

Description : homogénéise le matériau et donne une surface solide,

Conseil : sur support attaqué par les moisissures, appliquez auparavant un fongicide.

On peut traiter au reboucheur pour intérieur une étroite fissure courant de haut en bas d’un mur, en particulier dans une cage d’escalier, point faible de nombre de maisons. Une réouverture ultérieure de cette lézarde pourrait signaler un mouvement ou un tassement des fondations. Prenez alors l’avis d’un architecte ou d’un entrepreneur.

L’effritement du plâtre sur un mur peut être provoqué par l’humidité. Remédiez à celle-ci avant d’envisager tout nouveau revêtement. Détachez le plâtre abîmé jusqu’à trouver un fond sain, puis comblez au reboucheur adéquat. Quand, aux angles des murs, le plâtre se désagrège, renforcez les angles. Un renflement dans la surface d’un mur signale un décollement du plâtre de son support. Il faut casser, élargir et creuser le plâtre jusqu’à trouver le plâtre sain. Réparez au reboucheur ou au plâtre suivant l’étendue des dégâts.

Les fissures se produisent souvent au jointoiement de deux murs et du plafond. Leur rebouchage est possible au joint de silicone. Une élégante façon de masquer les crevasses importantes entre murs et plafond est le recours aux corniches en bois, stuc ou polystyrène.

Emploi d’un entoilage

Pour réparer des trous jusqu’à 9 cm de large et d’importantes fissures, vous devez les recouvrir d’une pièce en tulle de fibre de verre, autoadhésive et conçue à cet effet. Coupée au ciseau à bonne dimension pour être tendue par-dessus l’excavation, cette pièce sert de support pour un mince film d’enduit et évite de combler le vide. Elle adhère solidement sur toute surface sèche, mais laisse le temps de l’ajuster. Tendez-la bien pendant les manipulations.

1.Poncez au papier de verre fin les bords de la cassure, puis nettoyez-les.

2. Tendez sur la partie à boucher un morceau de tulle et collez-le. Placez-en un second en croix pour bien recouvrir l’ouverture.

3. Appliquez le reboucheur sur le tulle en débordant largement sur le mur et lissez pour rattraper le niveau du mur.

Fissure entre bois et maçonnerie

Ces fissures entre murs, cadres de fenêtres et de portes ou plinthes réapparaîtront vraisemblablement après réparation au reboucheur ou au plâtre. Utilisez un joint silicone, matériau flexible bien adhérent et résistant qui se pose normalement au pistolet applicateur.

1.Comblez à demi une fissure profonde de minces rubans de polystyrène expansé avant l’application du joint. En intérieur, du papier peut remplacer le polystyrène.

2.Coupez la buse du pistolet d’un diamètre suffisant pour que le joint remplisse bien la fissure. Lissez avec le doigt mouillé.

La mousse de rebouchage

La difficulté de l’obturation d’une cavité profonde, tel le trou de passage d’un tuyau dans un mur, sera moindre avec une mousse de rebouchage au polyuréthanne, Choisissez une bombe manipulable sous tous les angles. Suivez le mode d’emploi. Passez des gants à jeter avant la prise, la mousse étant très collante ; assurez-vous de la puissance du jet et de la distance de projection de la mousse.

1.Dépoussiérez au pinceau l’intérieur du trou et mouillez à l’eau.

2.Projetez la mousse. Parfois une ou deux gouttes suffisent tant elle se dilate.

3.Après 1 à 2 heures, coupez ce qui dépasse au couteau ou à la scie. Ne respirez pas la poussière du produit.

Avant l’achat d’une peinture

Assurez-vous qu’elle s’harmonise avec le décor souhaité. Mettez côte à côte l’échantillon de couleur et ceux de carpette, tapis et rideaux. L’option de principe arrêtée, vérifiez sa valeur en achetant une petite boîte de la peinture choisie et faites un essai sur un coin de mur. Souvenez-vous que sur un mur entier une peinture paraît généralement plus sombre que sur une petite surface. En cas de doute sur la nuance à adopter, préférez la plus pâle. D’une marque à l’autre, la teinte est rarement la même, et dans une même marque elle peut varier selon les lots. Achetez toute la peinture nécessaire pour une pièce en une fois, dans la même marque et le même lot (en principe, celui-ci est numéroté).

Les différents types de peintures

Les peintures se présentent sous deux formes. La première, classique, est liquide. Les unes, dites à l’huile (les plus répandues sont glycérophtaliques), comprennent les vernis et les laques. Les autres sont à émulsion ou à l’eau. L’autre aspect : en gelée dans leur boite Elles se liquéfient à l’application. Elles sont spécialement mises au point pour les débutants. Une seule couche suffit, en principe. De ce fait, une peinture gel, même si son prix au litre est relativement élevé, ne revient pas plus cher qu’une peinture classique. Les peintures émulsion, de nature consistante ne goutent pas, et de ce fait le rouleau ne prend jamais trop de peinture.

Utilisation d’une peinture thixotropique

Les thixotropiques sont idéales pour les plafonds. Ne remuez ni ne diluez jamais une peinture thixotropique avant l’emploi. Si, accidentellement, elle a été secouée, elle sera grumeleuse ou liquide, et il faudra la laisser reposer et se figer avant utilisation.

Les propriétés de certaines peintures

La couche de finition d’une peinture peut avoir un aspect brillant (laques), satiné ou mat. Plus une peinture est brillante, plus elle est solide et durable. Les peintures qui contiennent des résines polyuréthannes ont une solidité et une résistance aux intempéries, donc une durabilité plus grande.

Les peintures à usages spécifiques

Enfin, pour mention, il existe de plus en plus de peintures à usage spécifique (pour tableaux, tables de ping-pong, sols, cours de tennis, parkings, piscines, polyester, fibre de verre, etc.), choisies en fonction de leurs qualités chimiques. D’autres contiennent des additifs qui les rendent plus ignifuges que les peintures ordinaires. Elles sont donc préférables pour la décoration des dalles de polystyrène expansé, les boiseries et toutes les autres matières inflammables.

Suivez les indications portées par le fabricant sur l’emballage. On y trouve généralement la surface couverte, le pouvoir couvrant, le temps de séchage.

Sous-couche

Emploi : Intérieur et extérieur sur supports préparés et avant les couches de finition.

Description : Peinture contenant plus de pigments que celle de finition. Possède un bon pouvoir couvrant.

Conseils : Sur surfaces sombres, utilisez une peinture plus pâle (2 couches). Souvent remplacée par de la peinture de finition diluée à 10 % de white-spirit. Il existe des sous-couches universelles et d’autres spécifiques pour bois, fer, aluminium, zinc, galvanisé, P.V.C., plastiques, etc. Nettoyage des outils : immédiat. White-spirit, puis savon noir et eau.

Peintures dites à l’huile (glycérophtaliques)

Emploi : Couches de finition intérieure et extérieure, boiseries et métaux; peuvent s’appliquer sur murs et plafonds. Les brillantes (laques) sont particulièrement recommandées dans les pièces à buée.

Description : Peintures protectrices et décoratives, couches relativement minces. Existent en mates, satinées et brillantes.

Conseils : Sur bois, passez une couche d’impression. Sur fers et aciers neufs ou à nu, une antirouille est recommandée. Sur autres métaux, une sous-couche spécifique peut faciliter l’accrochage.  Nettoyage des outils : Comme pour la sous-couche.

Peintures thixotropiques (gel ou monocouche)

Emploi : Pour boiseries intérieures et extérieures, utilisez une peinture gel glycérophtalique; pour murs et plafonds, une peinture gel émulsion.

Description : Combinent sous-couche et couche de finition. Ne gouttent pas du pinceau ou du rouleau pas de coulures sur le support. Idéales pour débutants.

Conseils : Nettoyage des outils: après peinture gel glycérophtalique: comme pour la sous-couche; après peinture émulsion: eau et savon ou détergent

Émulsion pour intérieur

Emploi : Mur et plafonds.

Description : Se diluent à l’eau. Peintures mates ou brillantes à séchage rapide ne laissant pas de traces de pinceau.

Conseils: Pour une sous-couche, même peinture plus diluée. Travail rapide au rouleau.

Nettoyage des outils: eau et savon ou détergent.

Émulsions pour extérieur

Emploi : Murs extérieurs.

Description : Mêmes propriétés que les précédentes mais plus résistantes a l’usure.

Conseils : Rebouchez les fissures fines avant de peindre Appliquez à la brosse à badigeon, au spalter très large ou au rouleau de laine large ou au rouleau de laine et nylon à longue peluche. Nettoyage des outils : eau et savon ou détergent.

Peinture microporeuses (acryliques)

Emploi : Bois exterieur neufs ou mis à nu, non traités. S’appliquent sur la plus part des supports en interieur.

Description : Peintures mates, satinées et brillantes se diluant a l’eau. Permettent au support de respirer. Limitent les conséquences de l’humidité. Présentation variée: monocouche, combinant impression sous-couche et finition; une couche impression, une couche associant sous-couche et finition,

Conseils : Séchant plus rapidement que la peinture à l’huile, pratique pour une remise en peinture hâtive. Les satinés et les brillants en microporeuses sont plus ternes que leurs homologues glycérophtaliques. Nettoyage des outils: eau et savon ou détergent.

Peinture maçonnerie

Emploi : Sur tous enduits extérieurs.

Description : Peintures émulsion mates normales ou renforcées (silicates, nylon) ou peintures à base de pliolite se diluant au white-spirit. Les émulsions renforcées ou pliolitées ont une plus grande durabilité.

Conseils : Sur fond déjà traité à la peinture aux silicates, utilisez exclusivement ce type de peinture. Protégez bois, zinc et vitrages. Sur maçonnerie neuve, utilisez une silicatée ou une pliolitée. Stabilisez le support au durcisseur; passez-le au fongicide si nécessaire. Rebouchez les fissures les plus fines. Nettoyage des outils : après peinture émulsion, eau et savon ou détergent; après pliolite, white-spirit, puis eau et savon noir.

Peintures bitumineuses

Emploi : Sur métaux exterieurs (tuyaux, gouttières) et béton.

Description : Peintures spéciales rendant étanche le support.

Conseils : Condamnent à n’utiliser qu’elles sur ce support, les autres types de peintures n’accrochant pas sur elles.

Nettoyage des outils: pétrole lampant.