Jeux de cartes : le poker

Que celui qui n’a pas un jour joué au poker lève le doigt ! Idéal pour passer une bonne soirée entre amis autour d’un bon verre (à consommer avec modération, évidemment…)52 cartes (+ 1 ou 2 cartes jokers)
3 à 7 joueurs
Toute la nuit
Pour tous
But du jeu
Le principe de base du poker est simple, chaque joueur parie une somme d’argent, et le joueur ayant la plus forte main à la fin des paris remporte le pot.
La composante psychologique de ce jeu est très importante. Une grande part est en effet laissée au bluff pour tromper et déstabiliser ses adversaires.
Déroulement du jeu
Quelles que soient ses variantes, le poker se déroule en 4 phases :
- Distribution,
- Mises,
- Echange des cartes,
- Enchères.
La distribution
Un donneur distribue, une par une, 5 cartes à chacun des joueurs, dans le sens des aiguilles d’une montre en finissant par lui-même.
Les mises
Ces mises suivent la distribution. Le joueur situé après le donneur (à sa gauche) place devant lui une mise et chacun fait de même en suivant.
Chaque joueur peut :
Suivre, c’est-à-dire qu’il augmente sa mise pour que son total soit égal à la mise du jouer précédent.
Passer, auquel cas il perd sa mise qui reviendra au vainqueur.
Monter, c’est-à-dire augmente sa mise pour qu’elle soit supérieure à celle du joueur précédent encore en course.
Echange des cartes et enchères
Ces enchères s’arrêtent lorsqu’il ne reste plus qu’un joueur en lice ou que toutes les mises sont du même montant. Les joueurs qui ont suivi la mise peuvent alors échanger de 1 à 3 cartes.
Plusieurs tours d’enchères sont à nouveau réalisés de la même façon que les mises. S’il ne reste qu’un joueur, il remporte les mises et on passe au tour suivant, sinon, les joueurs restant montrent leur jeu et le plus fort remporte la totalité du pot.
A la fin des enchères, tous les joueurs restants montrent leur jeu, et le jeu le plus fort remporte la totalité du pot. S’il y a égalité, le pot est partagé entre les vainqueurs.
Connaître la valeur des combinaisons
L’As est généralement la plus forte carte. Il peut intervenir dans les suites soit au-dessus du Roi, soit en dessous du 2 (dans quel cas il est la plus faible carte) (Note : les suites 32ARD et similaires sont généralement interdites).
L’ordre des combinaisons est le suivant :
Poker : (si l’on joue avec les jokers) 4 cartes de même rang et un joker.
Deux pokers sont départagés par le niveau du carré
Exemple : (AAAAJ bat DDDDJ)
Quinte flush : 5 cartes de la même couleur qui se suivent. Deux quintes flush sont départagées par le niveau de leur plus forte carte. ARDV10 est la combinaison la plus forte, 5432A la plus faible (c’est la seule où l’As est la cartes la plus faible).
Carré : 4 cartes identiques.
Deux carrés sont départagés par leur niveau.
Exemple : (RRRR9 bat DDDDA)
Full : 3 cartes de même rang plus deux cartes d’un autre rang sont départagées par le brelan :
Exemple (99922 bat 888AA)
Flush : 5 cartes de même couleur sont départagées par la plus haute carte ou par la suivante, etc.
Exemple : (AD832 bat A9763)
Séquence : 5 cartes se suivant (mais pas forcément de la même couleur)
Départagées par la plus haute carte de la séquence.
Brelan : 3 cartes de même rang
Départagées par le niveau du brelan (RRR42 bat 999AR).
Double paire : deux cartes de même rang, plus deux autres d’un autre rang.
Départagées par le niveau de la paire la plus forte, puis de la paire la plus faible, puis de la cinquième carte (RR22A bat DD998).
Paire : deux cartes de même rang
Départagées par le niveau de la paire, puis de la plus forte carte (99AD2 bat 99A87).
Carte : toute main qui n’est pas une des combinaisons déjà évoquées
Départagées par la plus forte carte.
Si l’on joue avec un joker, il peut servir comme un As ou pour compléter une suite ou un flush (mais pas par exemple un brelan de dames). Le joker ne compte pas pour départager deux mains (JDV109 est battu par RDV109), et en cas d’égalité, la main comportant le moins de jokers est la plus forte.