Les moyens de paiement dans l’Union Européenne

Depuis 1993 et l’entrée en vigueur du Marché Unique, il est possible d’acheter des biens et des services, pour votre usage personnel, dans un autre pays de l’Union européenne…
Les paiements en espèce

Les paiements en espèce sont grandement facilités depuis le début de l’année puisque nous utilisons la même monnaie que nos voisins [ Voir la liste des pays ayant adopté l’euro en 2002 ]. Vos pièces et billets sont bien sûr valables dans tous ces pays. Attention toutefois lorsque vous vous rendez en Angleterre par exemple. Comparez les taux de change pratiqués par les banques et demandez si la banque prélève une commission ou des frais. Exigez également un reçu.

La carte bancaire

Les cartes bancaires internationales (Visa ou Eurocard-Mastercard) vous permettent de régler vos achats sans limitation de montant et de retirer des devises dans les distributeurs automatiques de billets.

Les cartes bancaires internationales offrent aussi bien souvent un certain nombre de services connexes : assurances médicales ou assurances rapatriement par exemple. Renseignez-vous auprès de votre banque.

Le compte chèque postal

Vous avez intérêt à ouvrir un compte-chèque postal (CCP) si vous transférez régulièrement de l’argent vers un pays de l’Union européenne.

Enfin, si vous détenez déjà un CCP, sachez que vous pouvez retirer de l’argent avec votre carte ou un chèque dans les bureaux de poste de la plupart des pays de l’Union européenne.

Les virements bancaires

Suite à l’adoption d’une nouvelle directive, les nouvelles règles concernant les virements de moins de 50 000 euros sont les suivantes :

  1. Les virements qui ne parviennent pas à la banque du bénéficiaire doivent être remboursés intégralement par la banque du donneur d’ordre, dans un délai de 14 jours et à concurrence de 12 500 euros plus les frais et intérêts afférents au virement.
  2. Les fonds doivent être crédités sur le compte du bénéficiaire dans les six jours ouvrables. A défaut, les intérêts sont à la charge de la banque du donneur d’ordre.
  3. Il ne peut y avoir de double prélèvement des frais sans autorisation. Si tel est le cas, la banque du donneur d’ordre est tenue de rembourser au bénéficiaire ou au donneur d’ordre toute somme déduite à tort.
  4. La banque doit préciser les informations concernant les délais de mise à disposition des fonds, le montant des frais et des commissions et les voies de recours possibles en cas de problème.

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