Les grossesses tardives

Près de 30 000 femmes deviennent aujourd’hui mère après 40 ans contre 8 000 il y a 20 ans mais passé cet âge, plus de 35 % de celles qui désirent un enfant n’en auront pas…
Les risques pour la maman

Après 40 ans,

  • Les femmes sont plus exposées à l’hypertension qui peut être à l’origine d’un décollement du placenta ou d’un faible poids du bébé à la naissance.
  • La fréquence du diabète gestationnel augmente et peut provoquer une prise de poids trop importante du foetus.
  • Les fibromes utérins sont plus nombreux mais ils ne perturbent que rarement le déroulement d’une grossesse.
  • Les césariennes sont également plus pratiquées du fait d’un utérus moins contractile et du col devenu moins souple.

Il est toutefois à noter que les grossesses tardives sont aujourd’hui très surveillées. Ces quelques risques n’en seront que plus rapidement dépistés et suivis.

Après 40 ans, le véritable risque d’une future mère est en fait… de ne pas devenir mère car la fertilité baisse très vite à partir de 35 ans. Ainsi, à chaque cycle, si une femme de 25 ans a une chance sur quatre de concevoir un enfant, les probabilités tombent à une sur huit à 35 ans et seulement une sur douze après 40 ans. En d’autres termes, plus de 35 % de celles qui désirent un enfant n’en auront pas. Cette baisse de la fécondité s’accompagne aussi d’une augmentation du nombre des fausses couches dont le taux passe de 17 % pour la population générale à 33.8% après 40 ans. Il est de 53% après 45 ans.

Consulter son gynécologue
Les spécialistes conseillent aux femmes de plus de 35 ans qui désirent encore avoir un enfant de consulter leur gynécologue qui après un check-up saura les aider et les conseiller. Passé un certain âge, laisser faire dame nature n’est malheureusement plus toujours suffisant.

Les risques pour le bébé

Le vrai risque :la trisomie 21
Halte aux idées reçues : les risques de malformation pour un bébé issu d’une grossesse tardive ne sont pas plus importants. Seule la probabilité de trisomie 21 augmente avec l’âge de la mère (il est de 1 pour 1250 naissances à 25 ans, de 1 pour 110 à 40 ans et de 1 pour 30 à 45 ans), mais un dépistage est aujourd’hui systématiquement proposé après 38 ans. Les risques d’avoir un bébé atteint de trisomie peuvent donc être écartés si la femme est prête à envisager une interruption médicale de grossesse.

Les risques de prématurité
Les risques de prématurité augmentent aussi après 40 ans (ils sont multipliés par 1,7 par rapport à la population générale) ainsi que le nombre de bébés de faible poids.

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