Alcool et grossesse

Festif pour l’adulte, l’alcool peut avoir des conséquences irrémédiables sur le foetus. Difficile pourtant de fixer une limite à ne pas dépasser. Alors dans le doute, mieux vaut s’abstenir…
Quand maman boit, bébé trinque

  1. L’alcool ingéré par la mère traverse immédiatement le placenta et se retrouve dans le sang du foetus en concentration identique.
  2. Le foetus élimine l’alcool beaucoup moins rapidement que vous car son poids est moindre et son organisme n’est pas encore mature. Son état d’ébriété sera donc prolongé.
  3. L’alcool arrive rapidement au cerveau de bébé et peut perturber son développement.
  4. Une consommation d’alcool augmente les risques de malformation et de syndrome d’alcoolisation foetale (SAF), considéré comme la troisième cause de retard mental congénital et est à l’origine d’un tiers des naissances prématurées.

    [ Notre article ‘Syndrome d’alcoolisation foetale‘ ]

Quelle consommation adopter ?

Une consommation occasionnelle et excessive serait plus nocive qu’une consommation quotidienne mais il n’existe pas de consommation minimum en deçà de laquelle il n’y aurait plus d’effets négatifs pour le foetus (des études ont révélé une augmentation des avortements spontanés et des accouchements prématurés à partir de 1 à 2 verres par jour seulement).

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