Alcool au volant : le dépistage

Dans 85 % des cas d’accidents mortels liés à l’alcool, les responsables étaient des buveurs occasionnels. Il suffit souvent d’une fête de famille, d’un pot entre amis, d’un repas bien arrosé…
Quelques chiffres

L’alcool est à l’origine de 34% des accidents mortels toute l’année. Cette proportion s’élève à 45% dans les accidents mortels à un véhicule seul sans piéton.

L’alcool est impliqué dans la moitié des accidents mortels survenus le week-end et il est la principale cause de 42% des accidents mortels touchant les jeunes de 18 à 24 ans l’été. Le risque d’accident mortel augmente considérablement avec le taux d’alcoolémie. Tout conducteur ou accompagnateur d’élève conducteur en état d’ébriété compromet gravement la sécurité de ses passagers et des autres usagers de la route.

Ce que dit la loi

En conséquence, il est interdit de conduire avec un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,5 gramme par litre de sang, soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré.

Les cas de dépistage

Les forces de police et de gendarmerie pratiquent des dépistages du taux d’alcoolémie des automobilistes et des accompagnateurs d’élèves conducteurs :

  1. En cas d’accident de la circulation ayant occasionné un dommage corporel, même si l’automobiliste n’en est pas responsable.
  2. En cas d’infraction au code de la route (même en dehors d’un état d’ivresse manifeste).

Les autres cas de dépistage
Des dépistages peuvent être également ordonnés par le Procureur de la République ou les officiers de police judiciaire, en dehors de toute infraction.

Dans la pratique

Les dépistages sont pratiqués au moyen d’un éthylotest (appareil simple mesurant le taux d’alcool dans l’air expiré). Si vous refusez de subir un dépistage, vous risquez alors d’être soumis à une vérification du taux d’alcoolémie dans le sang. Cette dernière intervient :

  1. En cas de dépistage positif.
  2. Ou si vous refusez de vous soumettre au dépistage simple par éthylotest.
    Elle est pratiquée alors :

  1. Soit par prise de sang et examens médicaux.
  2. Soit au moyen d’un appareil homologué mesurant le taux d’alcoolémie dans l’air expiré, appelé éthylomètre.

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