Contester une contravention

Lorsque le propriétaire d’un véhicule reçoit un avis de contravention issu du circuit de contrôle-sanction automatisé, il peut contester cette contravention…
Lorsque le propriétaire d’un véhicule reçoit un avis de contravention issu du circuit de contrôle-sanction automatisé, il peut contester cette contravention. Pour ce faire, il doit obligatoirement compléter le formulaire de requête en exonération qui lui a été envoyé en même temps que l’avis de contravention.

On distingue deux types de requêtes, suivant qu’elles nécessitent ou non une consignation (la consignation est une somme versée par le propriétaire du véhicule dans l’attente de la suite donnée à sa contestation) :

Requêtes sans consignation

  • Si le véhicule a été volé ou détruit, il suffit au propriétaire d’en faire la preuve pour que la contravention soit classée sans suite.
  • Si une autre personne conduisait le véhicule au moment des faits, son propriétaire doit indiquer l’identité complète de cette autre personne pour échapper aux poursuites.

Précisons que tout faux témoignage ou toute déclaration inexacte ou erronée est passible de peines d’amende. De même, toute dénonciation calomnieuse ou usage de faux peut être sanctionné par une amende et une peine de prison.

Requêtes obligatoirement liées à une consignation

Tout autre motif de contestation (ou toute requête sans consignation décrite ci-dessus et pour laquelle les documents ou informations exigés ne pourraient être produits) impose au propriétaire du véhicule de s’acquitter d’une consignation de 135 euros. Le versement de cette provision doit s’effectuer en même temps qu’est renvoyé le formulaire de requête en exonération, ainsi que les motifs de la contestation (ou de l’absence des documents ou informations demandés) rédigés sur papier libre.

Le paiement de la consignation n’entraîne pas de retrait de points du permis de conduire et sera remboursé à la demande du propriétaire dans deux cas :

  • Dans le cas où la contravention est classée sans suite par l’officier du ministère public chargé d’examiner le bien fondé de la requête.
  • Dans le cas où l’officier du ministère public saisit la juridiction et que le juge prononce une relaxe

A voir

Le mode d’emploi du formulaire de requête en exonération
Source : www.securiteroutiere.gouv.fr

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