Mieux connaître le sol de son jardin

Connaître le sol de son jardin est une chose importante pour tous les jardiniers afin d’adapter ses amendements et de planter les végétaux les mieux adaptés. Vos plantations ne s’en porteront que mieux…
TempsQuelques minutes
DifficultéParfois délicat
Budget

La beauté de votre jardin dépend beaucoup de la nature de son sol. Composé essentiellement de roches dégradées par le temps et fertilisées par la dégradation des végétaux et des matières organiques, le sol de votre jardin doit être préparé soigneusement et nourri régulièrement.

[ Notre article ‘Amender le sol de votre jardin‘ ]

La terre idéale

La terre idéale (que l’on appelle parfois une terre franche) contient 60 à 65 % de sable, 20 % d’argile, 10 % de calcaire et 5 à 10 % d’humus. C’est une terre très légèrement acide, idéale pour le jardinage. La végétation vous donnera de précieuses indications quant à la composition de votre sol. Eventuellement complétez vos observations en contactant un laboratoire d’analyses.

On peut classer les sols en 4 catégories :

Les terres argileuses

La terre argileuse est très dure, de couleur rougeâtre, compacte et imperméable aux eaux. C’est une terre qui colle aux pieds et aux outils lorsque le temps est humide.

Un terrain laissé à l’abandon est souvent envahi de liserons, de pissenlits, de trèfles…

Quel amendement ?
Apportez à votre terre argileuse des amendements sableux (sous forme de sable) ou du fumier qui allègent et augmentent la perméabilité des sols lourds et compacts. Votre sol sera plus léger, plus souple, plus riche et plus facile à travailler. Il se craquera moins au soleil.

Tous les trois ans, apportez une à deux poignées de chaux par m2.

Les terres sablonneuses

Les terres très sablonneuses ne retiennent pas l’eau d’arrosage et sont très pauvres en éléments nutritifs. Les engrais que vous pourrez y déposer partiront avec la première pluie.

Quel amendement ?
Les sols sableux sont faciles à amender. Il convient d’utiliser de la chaux, du compost, de l’argile et du fumier pour leur donner de la consistance et limiter l’assèchement des sols. Evitez la tourbe qui augmentera la rétention d’eau mais n’apportera pas d’éléments fertilisants.

Les terres calcaires

La terre de votre jardin est blanchâtre, crayeuse, friable, brûlante en été et collante par temps de pluie, il s’agit d’une terre calcaire. Ces terres se craquèlent et laissent remonter les cailloux. Les plantes n’absorbent pas le fer, ce qui provoque des chloroses.

Inutile de verser beaucoup d’engrais chimique avec votre arrosage, elle ne les retient pas vraiment.

Quel amendement ?
La terre calcaire se corrige avec des amendements acides comme la terre de bruyère, la tourbe blonde et du fumier bien décomposé. Ils lui apportent les éléments nutritifs qui feront défaut à vos plantes et améliorent la rétention d’eau.

Les terres calcaires conviennent particulièrement pour les oeillets, les anémones, les giroflées etc.

Les terres humifères

Composées à 25 % de matières organiques décomposées, elles sont très noires et très riches en azote. Elles retiennent bien l’eau et sont idéales pour bon nombre de plantes. On trouve souvent cette terre dans d’anciennes zones marécageuses, en sous bois, lorsque le terrain provient d’une forêt défrichée ou s’il jouxte la lisière d’un bois…

Quel amendement ?
Contrairement aux idées reçues, il est plus difficile d’amender une terre trop riche en humus qu’un sol argileux ou sableux.

Ajoutez une petite pelletée de chaux par mètre carré pour corriger son acidité (plus la quantité d’humus est élevée, plus le chaulage doit être espacé). On peut aussi apporter un peu de terre argilo-calcaire et du sable tous les deux ans pour améliorer le drainage.

Mise à jour le by David DePierris

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