Distinguer fatigue et somnolence au volant

Pour ne prendre aucun risque, chaque conducteur doit connaître les principaux signes avant-coureurs de la somnolence ou de la fatigue. Détecter ces premiers indices doit permettre à chacun de réagir rapidement évitant ainsi de créer un sur-risque d’accident…
Les signes de la fatigue

Un ensemble de signes précurseurs indique au conducteur qu’il est en train de perdre ses capacités d’attention et qu’il entre dans une phase d’hypovigilance. Parmi les éléments constitutifs d’une baisse de vigilance, citons notamment :

  1. La lenteur de réaction.
  2. Les difficultés à maintenir une vitesse constante.
  3. Les erreurs de coordination ou l’inattention.
  4. L’incapacité à maintenir une trajectoire.
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D’autres signes physiques doivent vous alerter :

  1. Les bâillements.
  2. Les paupières lourdes.
  3. Le désir de changer fréquemment de position.
  4. L’apparition de raideurs dans la nuque.
  5. L’apparition de douleurs dans le dos.
  6. Des crispations douloureuses du cou et des épaules.
  7. Un désir fréquent de changer de position.
  8. Une impression que les autres conduisent mal.
  9. Un picotements des yeux.
  10. Un besoin de se gratter la tête, de se masser la nuque.
  11. L’impression d’être serré dans ses vêtements.
  12. La tête lourde.
  13. L’impression bizarre que la voiture ne fait plus le même bruit, brefs ‘passages à vide’.

A savoir
La somnolence entraîne des périodes de ‘micro-sommeils’ (de 1 à 4 secondes) pouvant être extrêmement dangereuses pour la sécurité de tous.

L’incapacité à maintenir une trajectoire

L’incapacité à pouvoir maintenir la trajectoire du véhicule (écarts successifs) indique au conducteur qu’il est dans une situation dangereuse. L’expérience menée par l’équipe du Dr Philip, sur ce thème est sans ambiguïté : une personne parcourant un itinéraire identique mais avec des conditions de durée de sommeil différentes, n’aura pas les mêmes capacités de conduite.

Un conducteur reposé (huit heures de sommeil) respectant une pause même très courte (15 minutes) toutes les deux heures pourra maintenir une même capacité de conduite du début à la fin d’un long parcours autoroutier (1 000 km).

Le même sujet ayant une dette de sommeil (deux heures de sommeil nocturne) commettra une succession d’écarts dangereux au cours du parcours.

Trajectoire numérisée d’un sujet conduisant sur un tronçon routier de 2 km :

  1. Le segment de gauche représente la conduite en condition reposée (8 h de sommeil).
  2. Celui de droite représente la conduite en condition privée de sommeil (2 h de sommeil)

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