Comprendre les étiquettes alimentaires

Un emballage alimentaire vous renseigne sur ce que vous achetez, mais savez-vous vraiment les lire ? Différents codes, symboles et autres abréviations les rendent souvent obscures…
La quantité réelle des produits achetés

Le poids net du produit (poids du produit sans l’emballage) doit obligatoirement figurer sur l’emballage. Celui-ci ne doit pas être surdimenssionné par rapport à son contenu. Un paquet ne doit pas donner l’impression de contenir 50 gâteaux s’il n’y en a que 10 à l’intérieur.

L’étiquetage dans les rayons précise également le prix au kilo afin de faciliter les comparaisons.

Les ingrédients

La composition détaillée et la date limite de consommation du produit est obligatoire sur tous les emballages. Les ingrédients sont énumérés par ordre décroissant (le composant le plus présent dans l’aliment sera cité en premier…).

Tout règlement ayant malheureuseument ses exceptions, certains produits comme le vinaigre nature, le champagne, les fruits et légumes frais sont dispensés de cet étiquetage.

Les OGM (Organismes génétiquement modifiés)
La France autorise la présence d’OGM dans notre alimentation depuis le 10 avril 2000. L’emballage doit alors être accompagné d’un étiquetage spécifique mettant en évidence cette présence dès qu’elle est supérieure à 1% du produit.

Il est à noter qu’aucune étude n’a encore prouvé la nocivité ou l’inocuité des OGM sur notre santé et il y a fort à parier que nous en retrouverons de plus en plus dans notre assiette dans les années à venir…

Les additifs

En plus des ingrédients naturels, nos aliments contiennent souvent des additifs. Parfois nocifs pour la santé, ils servent la plupart du temps à masquer la mauvaise qualité d’un aliment. Leur remplacement par des produits naturels signifie que ce que vous achetez est de meilleure qualité, mais aussi plus cher.

Ces additifs sont les fameux ‘E quelque chose’ (E pour Europe).

Les colorants : de E 100 à E 199
Ils ajoutent de la couleur aux aliments, et cachent souvent un défaut de qualité du produit.

Les conservateurs : E 200 à E 399
Indispensables pour la conservation de certaines charcuteries par exemple, ils permettent de freiner la dégradation des aliments en contact avec l’air.

Attention aux E 210 à 219 qui peuvent provoquer des allergies.

Les exhausteurs de goûts : E 620 à E 640
Ils ont pour rôle de renforcer ou de modifier le goût des aliments et trompent souvent le consommateur sur la qualité réelle des produits.

Attention au E 620 à E 625, les glutamates, qui sont soupçonnés de favoriser les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Les edulcorants
Ils apportent un goût sucré aux aliments. Leur usage se justifie pour des produits à destination de personnes diabétiques ou obèses. Par contre, surveillez les E 420, E 421, E 950 à 954 et les E 965 à E 967. Certains enfants ne peuvent en tolérer que de faibles quantités.

Les contrôles sanitaires exercés lors de la fabrication des produits assurent en théorie que chaque aliment ne dépasse pas dans sa composition les doses d’additifs autorisés. Soyez tout de même attentif à leur cumul.

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