Vous cherchez à financer vos études ? Garde d’enfants, cours particuliers, distribution de prospectus… Les ‘petits boulots’ sont nombreux mais sachez que le statut d’étudiant-salarié n’est pas sans conséquences…
Quel type de contrat signer ?
CDI (contrat de travail à durée indéterminée), CDD (contrat de travail à durée déterminée), temps plein, temps partiel, intérim… vous êtes libre de signer n’importe quel type de contrat de travail. Attention toutefois de garder assez de temps pour travailler vos cours ! Par ailleurs, sachez que le contrat de travail est toujours obligatoire. Ne prenez pas le risque de travailler au noir !
Faut-il déclarer ses revenus ?
Effectivement, tous les revenus perçus dans le cadre de votre travail doivent être déclarés aux impôts. Dans la plupart des cas, les revenus perçus étant faibles, vous ne serez pas imposable. Certains étudiants peuvent même, s’ils répondent à certaines conditions, percevoir la prime pour l’emploi.
Sachez par ailleurs que si vous avez moins de 25 ans, vous avez la possibilité de vous rattacher au foyer fiscal de vos parents. Pour connaître le formule la plus avantageuse (déclaration individuelle ou rattachement), estimez le montant de vos impôts sur le site www.impots.gouv.fr.
Attention, vous avez la possibilité de cumuler une bourse sur critères sociaux et un travail. Toutefois, vous perdez le droit d’obtenir ce type de bourse si vous effectuez une déclaration fiscale individuelle.
Les avantages du statut d’étudiant-salarié
Si votre contrat de travail prouve que vous allez travailler toute l’année scolaire (le contrat doit débuter avant le 1er octobre de l’année d’inscription et continuer jusqu’au 30 septembre de l’année suivante), au moins 60 h / mois (ou 120 h / trimestre), vous pouvez être dispensé du paiement de la Sécurité sociale étudiante (soit 180 € pour l’année 2004) puisque vous adhérez, par le biais de votre contrat de travail, au régime général de Sécurité sociale.
En revanche, vous devez payer la cotisation à la Sécurité sociale étudiante si votre activité salariée est saisonnière (par exemple, vous travaillez pendant les vacances) ou si elle s’interrompt en cours d’année universitaire, quel que soit le nombre d’heures de travail effectuées.
N’oubliez pas, pour bénéficier de l’exonération, vous devez présenter votre contrat de travail lors de votre inscription administrative !
Par ailleurs, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre université… Certaines d’entre elles vous permettront, par exemple, de suivre en priorité les cours du soir ou du samedi (selon vos disponibilités) ou encore, d’être dispensé d’assiduité aux travaux dirigés et exempté des examens de contrôle continu ! De même, vous pouvez peut-être demander à effectuer votre licence ou votre maîtrise en deux ans (au lieu d’un an) !
