La maladie de Carré est due à un virus proche du virus de la rougeole. Elle sévie plus fréquemment en automne et en hiver. C’est un virus peu résistant qui se transmet de chien à chien…
Contamination, symptômes et diagnostic
La maladie de Carré est due à un virus proche du virus de la rougeole. Elle sévie plus fréquemment en automne et en hiver. C’est un virus peu résistant qui se transmet de chien à chien. La loi du 22 juin 1989 la classe comme vice rédhibitoire [ Lire notre article ‘Les vices rédhibitoires‘ ]. Rappelons que le délai de rédhibition est fixé à trente jours si un certificat de suspicion a été rédigé par un vétérinaire moins de huit jours francs après l’achat.
La contamination
La contamination se fait par contact, par voie orale ou respiratoire et la durée d’incubation est d’une semaine.
Les symptômes
Les symptômes peuvent être très variés de par le nombre d’organes susceptibles d’être affectés. Les principaux sont :
- Respiratoires : toux, écoulement nasal, difficultés respiratoires…
- Digestifs : vomissements, diarrhées, déshydratation grave…
- Oculaires : conjonctivite, larmoiement…
- Nerveux : épilepsie, paralysie, tremblements musculaires…
- Aussi : fièvre, abattement, anorexie…
Le diagnostic
Il est peu aisé. Il nécessite une prise de sang qui n’apporte pas toujours de certitude absolue. Il faut alors, en présence de plusieurs symptômes associés, éliminer les autres hypothèses.
Traitement et prévention
Le traitement
L’animal malade est souvent hospitalisé, ce qui permet de le transfuser et d’administrer différents traitements (anti-vomitifs, anti-spasmodiques, anti-infectieux…).
Malheureusement, les animaux atteints meurent souvent rapidement après la déclaration de la maladie et avant que les traitements n’agissent.
A savoir
Les animaux qui guérissent gardent souvent des séquelles nerveuses (épilepsie, tremblements musculaires…).
Quelle prévention ?
La meilleure prévention est encore la vaccination. Elle consiste en deux injections à un mois d’intervalle dès l’âge de sept semaines. Les rappels sont annuels ou tous les 2 ans. Ne les oubliez jamais, surtout lorsque votre animal vieillit car il redevient alors plus sensible à la maladie.
Evitez tout contact avec des animaux malades ou suspects, surtout chez les chiots nouvellement ou incomplètement vaccinés (n’ayant reçu qu’une seule injection) et dont la protection n’est pas suffisante.
